Niccolo Paganini est né à Gênes

 









Niccolo Paganini est né dans une famille modeste le 27 octobre 1782 à Gênes. Les compositions du violoniste, altiste et guitariste, et sa technique le font remarquer. On parle bientôt du plus grand violoniste de tous les temps en citant son nom !

Ses techniques modernes et la rapidité de son jeu ont marqué l’histoire de la musique. Franz Liszt dira de lui que « La grandeur de son génie est inégalable, insurpassable, et exclut même l’idée d’un successeur. Personne ne sera jamais capable de suivre ses traces ; aucun nom n’égalera sa gloire. »

Sa carrière fulgurante commence par une tournée en Italie à l’âge de quinze. Il souffrira, cependant, d’une dépression, et devient peu fréquentable. Selon les rumeurs, il boit excessivement et s’adonne aux jeux, et on le désigne de coureur de jupons. Son instrument aurait été mis en gage pour lui permettre de payer ses dettes.

Recruté à la Cour de Baciocchi, la nièce de Napoléon, la princesse de Luques, Elisa Bonaparte Baciocchi, le nomme directeur musical en 1805. Mais les rumeurs continuent : il aurait tué des femmes pour enfermer leurs âmes dans son violon, et il serait possédé par le diable. Il rencontre la diva d’opéra Antonia Bianchi en 1813. De cette liaison est né un fils, né en 1825, Achilles Ciro Alessandro.

La santé de Paganini se dégrade. Il a contracté la Syphilis, appelé « grande vérole » jadis. Malgré les efforts des médecins, il faiblit. Après avoir annulé une tournée, il se consacre à l’enseignement du violon à Nice. Il décède en 1840.

Le prêtre appelé à son chevet lui refuse les derniers sacrements, un enterrement en terre sacrée s’avère donc impossible. Son corps est alors transporté sur un long périple à travers toute l’Europe. Le Pape Grégoire XVI réclame le rapport à Gênes les restes mortels du fameux musicien.

Des centaines d'admirateurs et de musiciens se rendent à la cérémonie au cimetière de Parme, où le célèbre musicien a toujours sa tombe.

(Image : Paganini portraituré par Ingres, 1819, source : autobiographie transcrite par Peter Lichtenthal)








Commentaires

  1. Coucou bérénice au moins en fine de sa vie il aura voyagé... parfois les génies ne sont pas des saints et ont des défauts c'est ce qui compense avec leur talent. Beau reportage d'un artiste talentueux e la musique Bon mardi et des bisous.

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