Sais tu ce qu il te fait le plus mal ?

 












Tu sais ce qui te fait le plus mal ? Ce n’est pas ce que tu vis. C’est ce que les autres pensent que tu devrais faire avec ce que tu vis. C’est tous ces jugements, ces regards, ces voix extérieures qui hurlent plus fort que ton propre silence intérieur. C’est cette impression que tout le monde a un avis sur ta vie, mais que personne ne s’arrête vraiment pour la comprendre.

On t’a appris à te débattre pour prouver que tu vas bien. À justifier tes erreurs. À cacher ta douleur pour ne pas déranger. On t’a appris à sourire quand tu suffoques, à répondre “ça va” quand tu crèves à l’intérieur. Tu n’as pas appris à demander de l’aide, tu as appris à encaisser. À être fort. À rester debout. Même quand chaque fibre de ton corps te supplie de t’allonger, juste un instant, pour respirer.

Et tu t’étonnes de t’épuiser ? De perdre le goût, l’envie, la foi ? Tu n’as jamais eu le droit d’exister pour toi-même. Seulement pour ce que les autres attendaient de toi. Chaque geste, chaque mot, chaque décision... toujours passés au filtre de l’approbation sociale. Et quand tu t’écartes de ce qu’on attend de toi, on te pointe du doigt. On te juge. On t’étiquette. Comme si ta différence méritait une condamnation.

Mais laisse-moi te dire une chose : il n’y a aucun mérite à se noyer dans le regard des autres. Aucun courage à se perdre pour plaire. Tu n’as pas été mis ici pour devenir la version préférée de quelqu’un d’autre. Tu es ici pour te rappeler qui tu es, même si ça déplaît. Même si ça choque. Même si ça dérange ceux qui vivent dans le confort du conformisme.

À force de vivre pour être accepté, tu finis par t’oublier. Et un jour, tu ne sais même plus ce que tu aimes, ce que tu veux, ce qui te fait vibrer. Tu répètes des journées vides, des “oui” qui veulent dire “non”, et tu t’éteins lentement. Ce n’est pas une crise de la vie, c’est un réveil. Une invitation à te recentrer. À couper le bruit. À réapprendre à respirer par toi, pour toi.

Il est temps que tu lâches les doigts accusateurs. Que tu n’attendes plus l’autorisation de personne. Que tu apprennes à valider ton propre vécu sans chercher l’approbation. Tu n’as rien à prouver. Tu as juste à vivre. Vraiment. Intensément. Authentiquement. Même si ça ne plaît pas à ceux qui préfèrent les masques aux visages vrais.












Commentaires

  1. Bonjour Bérénice,hélas c'est tellement vrai. Vivre pour les autres est destructeur vivre pour toi et la vie sera belle. Même si ce n'est pas facile il faut vivre et faire ce que nous aimons sans s’occuper des autres et de ce qu'ils pensent, c'est le mal du siècle . "Il faut, faire y a qu'à..." à bannir cette phrase. il faut faire ce que l'on à envie point. Bon lundi ici avec un temps bizarre et mitigé, le temps se cherche comme les gens, hihihi gros bisous.

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