L’été est parti, laissant la plage à l’automne, qui s’installe goulûment à sa place,
avec son cortège de vent et de fraicheur. Le soleil résiste, mais ses rayons matinaux
perdent leur ardeur. Comme un peintre fatigué, ses couleurs sont moins vives, mais
il n’abandonne pas. Pas encore. Pas maintenant. Pas comme les touristes, déjà tournés
vers d’autres plaisirs plus frileux. Le Racou est vidé de sa foule estivale, du tumulte,
des effluves de crème solaire. Il s’habille de teintes pastels et laisse ses ruelles sablées
à ses rares amis fidèles.
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