Je m'ouvre à la Lumière
Les soi-disant « moutons noirs » de la famille sont, en fait, des chercheurs de routes de libération pour l'arbre généalogique. Ces membres de l'arbre qui ne s'adaptent pas aux règles ou traditions du système familial, ceux qui cherchent constamment à révolutionner les croyances, allant à l'opposé des routes marquées par les traditions familiales, ceux qui sont critiqués, jugés et même rejetés, ceux-là sont appelés à libérer leur arbre d'histoires répétitives qui frustrent des générations entières.
Les « Moutons noirs », ceux qui ne s'adaptent pas, ceux qui crient, se rebellent, réparent, se détoxifient et créent une nouvelle branche en fleurs… D'innombrables désirs non réalisés, rêves non réalisés, talents frustrés de nos ancêtres se manifestent dans leur rébellion cherchant à prendre place.
L'arbre généalogique, par inertie, voudra continuer à maintenir le cours toxique de son tronc, ce qui rend sa tâche difficile et conflictuelle... Que personne ne te fasse douter, prends soin de ta « rareté » comme la fleur la plus précieuse de ton arbre.
Tu es le rêve de tous tes ancêtres.
Bert Hellinger
Il y a un temps pour s'acharner et un temps pour laisser la nature faire son oeuvre.
Parfois, nous ne pouvons rien faire d'autre que patienter.
La patience n'est pas synonyme de passivité, mais demande de lâcher prise et
d'avoir foi en nos objectifs.
Nous faisons notre possible, et nous savons que la vie remplira sa part du contrat.
Aujourd'hui, je cesse de m'inquiéter inutilement. Je pense et je passe à autre
chose quand je ne peux rien changer à la situation.
Combien démunis sont ceux qui n'ont pas de patience !
A-t-on déjà vu des blessures guérir autrement que lentement.
William Shakespeare
« MON FILS, JE SUIS DANS LE DERNIER WAGON »
Tous les ans, les parents de Martin l'emmenaient chez sa grand-mère pour les vacances d’été, et ils rentraient chez eux par le même train le lendemain.
Puis un jour le garçon dit à ses parents :
«Je suis assez grand maintenant. Et si j’allais chez grand-mère tout seul cette année ?»
Après une brève discussion les parents sont d’accord.
Les voici debout sur le quai de la gare, le saluant, lui donnant un dernier conseil par la fenêtre, tandis que Martin continue à répéter :
«Je sais, vous me l’avez déjà dit cent fois...!»
Le train est sur le point de partir et le père chuchote :
«Mon fils, si tu te sens soudainement mal ou effrayé, c’est pour toi ! »
Et il lui glisse quelque chose dans sa poche.
Maintenant, le garçon est seul, assis dans le train, sans ses parents, pour la première fois...
Il regarde le paysage par la fenêtre qui défile..
Autour de lui des inconnus se bousculent, font du bruit, entrent et sortent du compartiment, le contrôleur lui fait des commentaires sur le fait qu'il soit seul.. Une personne lui jette même un regard triste...
Du coup, le garçon se sent de plus en plus mal à l'aise...
Et maintenant il a peur.
Il baisse la tête, il se blottit dans un coin du siège, les larmes lui montent aux yeux.
À ce moment-là, il se souvient que son père lui a mis quelque chose dans la poche.
D'une main tremblante il cherche à tâtons ce morceau de papier, il l’ouvre :
«Mon fils, je suis dans le dernier wagon...»
C’est ainsi dans la vie...
Nous devons laisser partir nos enfants, en leur faisant confiance...
Mais nous devons toujours être dans le dernier wagon afin qu’ils n’aient pas peur...
Rester proches d’eux tant que nous sommes en vie...
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