Monday, August 26, 2024

nous sommes ce à quoi nous tenons.

 









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  • Krishnamurti a donné d'innombrables conversations.
Mais peut-être que le plus frappant a été une conférence de 1977 en Californie.
« À travers cette discussion particulière » écrit Jim Dreaver, qui était présent, Krishnamurti s'est soudainement arrêté, s'est penché vers l'avant et a dit, presque conspiratoirement : « Voulez-vous savoir quel est mon secret ? »
Krishnamurti parlait rarement en termes aussi personnels, et le public était électrisé, rappelle Dreaver.
Presque comme si nous étions un seul corps, nous nous sommes assis...
Je pouvais voir des gens tout autour de moi se pencher en avant, leurs oreilles se tendent et leurs bouches s'ouvrent lentement dans une anticipation silencieuse.
Puis Krishnamurti, d'une voix douce et presque timide, a dit :
« Vous voyez, je ne me soucie pas de ce qui se passe.
C'est l'essence de la liberté intérieure.
C'est une vérité spirituelle intemporelle : libérer l'attachement aux résultats, au fond de vous-même, vous vous sentirez bien quoi qu'il arrive.»
 
Krishnamurti

 
 


  • Nous est-il possible de vivre dans ce monde

en étant complètement libres, non seulement
consciemment, mais jusque dans

les racines de notre être?

 

Il n'existe que le conditionnement, et non pas « Je »

et le « conditionnement », comme étant deux choses
différentes, le « Je » exerçant sa « volonté » pour se
débarrasser du « conditionnement » – d'où le conflit.

Ce conditionnement non seulement vous contraint à
l'autocentrisme ... mais rend toute coopération
absolument impossible.

 

Dans l'observation de ce conditionnement,

de lui seulement et de rien d'autre, alors prend

naissance le sentiment de la liberté

  • qui est l'affranchissement du conflit.

Jiddu Krishnamurti "La vérité est un pays sans chemin"




Pour instaurer la paix dans le monde, pour mettre fin à toutes les guerres, il faut une révolution dans l'individu, en vous et moi.
Une révolution économique sans cette révolution intérieure n'aurait pas de sens, car la faim est la conséquence d'une perturbation économique causée par nos états psychologiques, l'avidité, l'envie, la volonté de nuire, le sens possessif.
Pour mettre un terme aux tourments de la faim et des guerres il faut une révolution psychologique et peu d'entre nous acceptent de voir ce fait en face. Nous discuterons de paix, de plans, nous créerons de nouvelles ligues, des Nations Unies indéfiniment, mais nous n'instaurerons pas la paix, parce que nous ne renoncerons pas à nos situations, à notre autorité, à notre argent, à nos possessions, à nos vies stupides.
Compter sur les autres est totalement futile ; les autres ne peuvent pas nous apporter la paix. Aucun chef politique ne nous donnera la paix, aucun gouvernement, aucune armée, aucun pays.

Ce qui nous apportera la paix ce sera une transformation intérieure qui nous conduira à une action extérieure.
Cette transformation intérieure n'est pas un isolement, un recul devant l'action. Au contraire, il ne peut y avoir d'action effective que lorsque la pensée est claire, et il n'y a pas de pensée claire sans connaissance de soi.
Sans connaissance de soi, il n'y a pas de paix.

Krishnamurti



Nous est il possible de vivre dans ce monde en étant 

complétement libres, non seulement consciemment , 

mais jusque dans les racines de notre être ? 


Il n'existe que le conditionnement, et non pas « Je »
et le « conditionnement », comme étant deux choses
différentes, le « Je » exerçant sa « volonté » pour se
débarrasser du « conditionnement » – d'où le conflit.
Ce conditionnement non seulement vous contraint à
l'autocentrisme ... mais rend toute coopération
absolument impossible.
 
Dans l'observation de ce conditionnement,
de lui seulement et de rien d'autre, alors prend
naissance le sentiment de la liberté
– qui est l'affranchissement du conflit.




Nous sommes les choses que nous possédons, nous sommes ce à quoi nous tenons.

 

Il n’y a aucune noblesse dans l’attachement.

L’attachement à la culture, au savoir, n’est pas différent des autres formes de penchants agréables.

L’attachement fait que le moi s’absorbe en lui-même, que ce soit aux niveaux les plus bas ou les plus élevés.

L’attachement est l’illusion du moi, une tentative pour fuir le vide du moi.

Les choses auxquelles nous sommes attachés – biens, personnes, idées – prennent une importance capitale, car privé de tout ce qui emplit son vide, le moi n’existe pas.

La peur de ne pas être nous pousse à posséder ; et la peur engendre l’illusion, l’asservissement aux conclusions.

Les conclusions, matérielles ou imaginaires, empêchent l’intelligence de parvenir à maturité, à cette liberté sans laquelle la réalité ne peut pas se faire jour ; et sans cette liberté, l’habileté est prise pour de l’intelligence.

Les voies de l’habileté sont toujours complexes et destructrices.

 

C’est cette habileté, armure protectrice du moi, qui conduit à l’attachement ; et lorsque l’attachement cause de la souffrance, c’est cette même habileté qui recherche le détachement et jouit de l’orgueil et de la vanité de la renonciation.

 

La compréhension des voies de l’habileté, les voies du moi, est le commencement de l’intelligence.

 

Krishnamurti


 

Ed. J'ai lu

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