Je suis épuisée d’être toujours celle qui reste forte,
De porter les fardeaux des autres sans jamais poser les miens,
De donner sans limite, sans qu’on s’interroge sur ce que je ressens au fond de moi.
Je suis fatiguée de chercher des solutions à des problèmes qui ne m’appartiennent pas,
Comme si ma sérénité passait toujours après celle des autres.
Je suis lasse des explications qui arrivent trop tard,
Des excuses vides de sens,
Et des silences qui laissent des blessures invisibles.
Et puis il y a ces départs soudains, sans un mot,
Alors que je suis celle qui murmure, la gorge serrée :
« Tu vas me manquer. »
La vérité, c’est que je porte une douleur si profonde,
Qu’elle est devenue mon ombre,
Un compagnon silencieux qui ne me quitte jamais,
Tandis que d’autres ne soupçonneront jamais son poids.
Et pourtant, malgré tout, je continue d’avancer.
Parce qu’au fond de moi, j’espère encore,
Qu’un jour, quelqu’un viendra, posera une main sur mon épaule et dira :
« Laisse-moi t’aider à porter ce fardeau. Aujourd’hui, je suis là pour toi. »
Pierre Mercier
Bonjour bérénice c'est vrai que c'est épuisant de toujours montrer que l'on est fort que l'on gère tout sans sourciller mais au bout d'un momnet on aimerait bien que quelqu'un nous aide nous aussi. Bine trouvé. Bonne fin de dimanche. Bisous.
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerexcellent texte
et j 'en connait qui voudrait bien aussi ,que , que cet aspect de leur vie change de camps parfois
bonne journée , bonne année et janvier 2025
amicalement
kénavo Bérénice