le lendemain est meilleur.

 

Mon père m’a donné ce conseil après une grande dépression, et j’aimerais le partager avec vous :

Sur le chemin de la destinée, tout le monde n’est pas obligé d’arriver à destination avec toi.

Il me disait : « Fils, comprends cette sagesse : la vie est comme un chauffeur de bus qui part d’Abobo pour se rendre à Cocody .

Lorsque le bus avance, il y a de nouvelles personnes qui montent à chaque arrêt, mais aussi des personnes qui descendent. À chaque arrêt, le cycle se répète. Les personnes avec lesquelles tu as commencé le trajet ne sont pas forcément celles avec qui tu le termineras, car si l’une d’elles arrive à sa destination, elle descendra. »

C’est ainsi que fonctionne la vie : il y a des amitiés de saison, des relations de saison, des fiançailles de saison, des connexions de saison.

En d’autres termes, tu auras des relations et des amitiés qui dureront 1 mois, 6 mois, peut-être même un an.

Ne te lamente jamais parce que quelqu’un quitte ta vie. C’est simplement parce qu’il est arrivé à son arrêt et que son rôle dans ta vie est terminé. Tu peux pleurer, mais laisse-les partir, car tu rencontreras d’autres personnes encore plus merveilleuses et extraordinaires au prochain arrêt.

Il y a aussi des personnes qui termineront le trajet avec toi : ce sont les amitiés, connexions et relations de destinée. Les perdre, c’est déséquilibrer ta vie. Apprends à les reconnaître et ne les laisse pas partir, peu importe la raison — je dis bien, peu importe la raison.

(Nous parlerons plus tard de comment les reconnaître.)

Enfin, au cours du trajet, le bus peut emprunter un chemin plus long que prévu, tomber dans des embouteillages, ou même subir une panne qui l’immobilise pendant des heures. Cela symbolise les échecs, les chutes, les imprévus, les dépressions…

Mais n’oublie jamais que le bus finira par arriver à destination — tout comme toi, tu accompliras ta destinée.

N’abandonne pas la course : le lendemain est meilleur.