
On l’appelait “sage comme une image”. Toujours souriante, discrète, polie. Elle ne faisait pas de bruit, ne posait pas de problème, ne demandait jamais rien. Et comme elle ne réclamait rien, personne ne s’est jamais demandé si elle allait vraiment bien.
Elle disait oui pour ne pas déranger, elle s’adaptait à tout pour qu’on l’aime, et elle se taisait même quand ça brûlait à l’intérieur. À force de se faire petite pour mériter une place, elle a fini par disparaître complètement. Elle était là pour tout le monde, sauf pour elle. Et plus elle donnait, plus elle s’épuisait.
Un jour, elle s’est effondrée pour une boîte de céréales vide oubliée sur la table. Ce n’était pas la boîte, évidemment. C’était tout ce qu’elle avait retenu depuis des années. Ce jour-là, elle a compris qu’elle n’avait jamais appris à vivre pour elle, seulement à jouer le rôle de celle qu’on attendait.
Cette histoire, c’est peut-être un peu la tienne.
ça y ressemblait un peu, mais plus maintenant...
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