
Se choisir, même quand cela veut dire s’éloigner…
Il
y a des liens qui blessent plus qu’ils ne nourrissent. Parfois, ces
liens portent le nom de « famille ». Et c’est justement là que
le tiraillement est le plus fort : on nous a appris que le sang lie,
que l’on doit rester, pardonner, supporter. Mais l’âme, elle,
sait. Elle sait quand une énergie devient toxique, quand une
présence assèche plutôt qu’elle ne réchauffe.
S’éloigner,
ce n’est pas trahir. C’est se respecter. C’est dire : « J’ai
essayé, mais je ne peux plus me perdre pour t’aimer. » Ce n’est
pas de la rancune, c’est de la survie intérieure. C’est poser
une frontière sacrée pour protéger sa lumière.
Certaines
blessures familiales viennent de bien plus loin que cette vie. Elles
s’enracinent dans des histoires répétées, dans des schémas
qu’on porte sans les comprendre. On devient le miroir des douleurs
de l’autre, le réceptacle de colères ou de peurs qui ne nous
appartiennent pas. Et un jour, on se réveille. On sent que le prix
est trop lourd. Que notre cœur mérite autre chose.
Alors
on coupe ou on s’éloigne doucement. On prend soin de soi. On
guérit. Et surtout, on apprend que s’aimer, ce n’est pas
toujours être présent… parfois, c’est partir. Et dans ce
départ, il y a une naissance : celle de notre vraie place, loin des
tensions, des silences lourds, des mots qui coupent l’âme.
Ne
culpabilise pas d’avoir choisi la paix. Ton chemin n’a pas à se
tordre pour convenir à ceux qui ne le voient pas. Tu n’es pas ici
pour te sacrifier, tu es ici pour rayonner.
Bonjour bérénice de sages paroles pas toujours faciles à réaliser pour certains il faut du courage et de la force pour s'éloigner. A méditer. Bon lundi et semaine ensoleillée.
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